Necronomicon : Le livre occulte

Bienvenue dans le monde mystérieux du Necronomicon, un ouvrage fictif qui éveille la curiosité et l’effroi dans le mythe de Cthulhu, créé par le génie littéraire H. P. Lovecraft. Plongeons ensemble dans les abysses du savoir interdit, où l’auteur nous dévoile les origines et les mystères qui entourent ce grimoire énigmatique.
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Les Origines du Necronomicon
Le Necronomicon fait son entrée dans le mythe lovecraftien à travers la plume de Lovecraft lui-même, dans la nouvelle « La Cité sans nom », achevée en 1921. Son auteur fictif, Abdul al-Hazred, est évoqué pour la première fois, laissant derrière lui des vers énigmatiques :
« N’est pas mort ce qui à jamais dort, / Et dans les ères peut mourir même la Mort ».
L’évolution de cette œuvre fictive se poursuit avec la publication de « Le Molosse » en 1924, où Lovecraft détaille l’histoire fictive du Necronomicon pour assurer la cohérence dans ses futures œuvres.
Le lien avec les Grands Anciens
Dans les écrits de Lovecraft, le Necronomicon est souvent associé à des rituels occultes et à des connaissances interdites permettant de communiquer avec les Grands Anciens. Ces créatures, telles que Cthulhu, Nyarlathotep, Yog-Sothoth, et d’autres, incarnent des forces cosmiques indifférentes à l’humanité, souvent décrites comme étant présentes depuis des éons avant l’existence humaine.
Ainsi, le Necronomicon devient un lien entre le monde des hommes et celui des Grands Anciens. Les informations et les incantations présentes dans le grimoire permettent aux personnages lovecraftiens d’entrer en contact avec ces entités titanesques, souvent avec des conséquences désastreuses.
Échos dans la Littérature Lovecraftienne
Premières Mentions Enigmatiques
En novembre 1921, Lovecraft introduit l’auteur Abdul al-Hazred dans « La Cité sans nom ». Un explorateur découvre des fresques dépeignant une attaque de la cité, liant le rêve d’Alhazred à des vers mystérieux, semant les graines du Necronomicon. Cette technique littéraire caractéristique de Lovecraft mêle habilement réalité et imaginaire.
Le Festival : Une Plongée dans l’Interdit
En 1923, dans « Le Festival », le Necronomicon apparaît parmi une collection de grimoires, marquant la première mention d’une traduction en latin par Olaus Wormius. L’interdiction de cette version ajoute une dimension mystérieuse à l’ouvrage. La cérémonie qui clôt le festival entraîne le narrateur dans la folie, liant le Necronomicon à des forces obscures.
L’Appel de Cthulhu : Le Necronomicon dans la Mythologie
L’année 1926 voit une expansion du mythe avec « L’Appel de Cthulhu ». Une secte de Louisiane révèle que le Necronomicon fait référence à leur dieu Cthulhu dormant dans la cité de R’lyeh. Lovecraft consolide ainsi les liens entre ses œuvres, offrant une vision plus complète du Necronomicon.
L’Affaire Charles Dexter Ward : Secrets et Sorcellerie
En 1927, « L’Affaire Charles Dexter Ward » plonge dans le laboratoire secret du sorcier Joseph Curwen, révélant le Necronomicon dissimulé dans un Qanoon-e-Islam. Lovecraft tisse encore des liens entre ses récits, unifiant les éléments du mythe.


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Sources et création du Necronomicon : Le savoir qui hante l’imagination
Howard Phillips Lovecraft, maître incontesté de l’horreur cosmique, façonne le mythe du Necronomicon à travers une alchimie complexe de sources diverses et de créativité débridée. Les exégètes de Lovecraft débattent de ses connaissances en occultisme, certains soulignant son matérialisme absolu, tandis que d’autres décèlent des allusions ésotériques dans son œuvre.
Les Sources Révélées par la Correspondance de l’Auteur
La correspondance de Lovecraft révèle ses sources dans la création littéraire du Necronomicon. L’auteur puise dans l’ésotérisme en tant que matière première, jugeant les théosophes intéressants, mais restant méprisant envers les occultistes modernes.
Les Influences Initiales : Mille et une Nuits et Vathek
Au début des années 1920, Lovecraft, influencé par des œuvres telles que Mille et une Nuits et Vathek, emprunte des éléments comme le bruit des djinns (« al azif ») et développe son intérêt pour la mythologie gréco-romaine. Edgar Allan Poe et son œuvre « La Chute de la maison Usher » jouent également un rôle clé dans la genèse du Necronomicon.
La Recherche d’Inspiration : Vers la Magie Noire
Dans les années 1920, Lovecraft s’immerge dans les écrits d’auteurs tels qu’Algernon Blackwood, Arthur Machen, et Sax Rohmer. Le roman « Bat-wing » de Rohmer inspire des éléments de « L’Appel de Cthulhu ». Lovecraft explore également la magie noire avec une demande d’informations sur l’invocation d’esprits ou du Diable.
Des Références Culturelles et Littéraires
Lovecraft élargit ses connaissances en lisant des ouvrages tels que « Le Rameau d’or » de James George Frazer et « The Witch-cult in Western Europe » de Margaret Alice Murray. Cependant, il reste ignorant des grimoires populaires aux États-Unis, comme le Sixième et Septième Livres de Moïse.
Le Titre Énigmatique : Une Réminiscence Onirique
En 1937, Lovecraft révèle que le titre Necronomicon lui est venu en rêve, en grec Νεκρονομικον, suggérant la traduction possible : « An Image of the Law of the Dead ». Une réminiscence peut-être liée au poème astronomique inachevé Astronomica du ier siècle.
Lovecraft, alchimiste des mots et des idées, donne naissance au Necronomicon, un artefact littéraire empreint de mystère et d’horreur, témoignant de sa fascination pour l’occulte et son ingéniosité sans limite. Un voyage dans les méandres de la création lovecraftienne qui continue de captiver l’imaginaire des chercheurs de vérités occultes.